Durant cette période de pandémie et d’état d’urgence sanitaire, les Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) se révèlent un des derniers bastions pour défendre la sécurité et la santé des agents. Tout n’est pas parfait mais les représentants du personnel ont au moins une « tribune » officielle pour faire remonter les problèmes et parfois obtenir l’appui de médecins de prévention, d’assistantes sociales, de psychologues…
Le CHSCT reste l’instance dans laquelle on peut demander et obtenir des expertises et même bloquer des décisions dangereuses pour les agent‧e‧s.
Depuis le début de la crise, avec des réunions fréquentes au niveau ministériel ou local (en visio ou audio conférence), les CHSCT ont démontré qu’ils sont des instances réactives, capables d’apporter des réponses aux problèmes des agent‧e‧s et des solutions à une administration souvent dépassée par les évènements !
Or, vous le savez, les CHSCT sont appelés à disparaître en 2022, en application de la loi de transformation de la fonction publique d’août 2019. Ils seront fusionnés avec les Comités Techniques (CT) et perdront une grande partie de leurs prérogatives.
Cette prétendue réforme est en réalité une régression dont l’extrême nocivité est révélée par la crise que nous traversons actuellement !
Il est indispensable que l’ensemble des droits, prérogatives et compétences des actuels CT et CHSCT soient maintenus !