Dans la continuité du démantèlement des missions de l’état que nous observons depuis des décennies, la prochaine étape sera le transfert aux régions de l’instruction des aides non surfaciques du FEADER (par exemple : instruction des subventions à la modernisation des bâtiments d’élevage, à l’installation des jeunes agriculteurs, FEADER forêt, etc…)
À quelle sauce seront mangés les agents ?
Depuis trop longtemps, la réduction des effectifs a dépouillé les SEA et a été compensée, en partie, par le recrutement de contractuels précaires. Cette politique induit des pertes de compétences au point qu’on peut se demander si demain, les nouveaux chefs de services, à l’arrivée sur leur poste, seront formés par des vacataires !
Comment seront recasés les agents qui refuseront que leur nouveau patron soit un président de région ? Il n’y aura pas la place pour tout le monde dans ce qu’il restera des services d’économie agricole. À moins qu’après ce transfert, ces services passent sous la taille critique qui les fera tout simplement disparaître.
Vaudra-t-il mieux aller travailler en Maison de la Région sans changer de résidence administrative ou aller travailler en DRAAF sans changer d’employeur ? Ou sur des missions environnement dans l’hypothèse où des places seront disponibles pour des agents du MAA ?
Quels types de postes seront offerts aux agents qui accepteront d’être transférés aux régions avec leurs missions ? La relative autonomie dont ils disposent dans leur travail en SEA existera-t-elle toujours en région ?
SUD Rural Territoires réclame que, transfert ou pas,
les moyens suffisants en emplois pérennes soit attribués aux SEA,
par création de postes et basculement des moyens dits « d’ajustement » (vacataires) en moyens permanents.
Agents concernés, concertez-vous, unissez-vous,
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