Le 27 juin dernier, le premier ministre a réuni des présidents de conseils régionaux et quelques ministres, dont celui de l’agriculture, pour rendre un arbitrage entre les différents scénarios envisagés concernant la gestion du 2ème pilier de la PAC.
La lecture du compte-rendu en pièce-jointe est révélatrice du mépris du gouvernement, non seulement pour les agents du ministère de l’agriculture et de l’alimentation, mais aussi pour les agriculteurs eux-mêmes, puisqu’on y apprend que « les syndicats agricoles se sont exprimés contre la décentralisation complète » (tout comme les représentants du personnel).
Pourtant, c’est finalement la solution qui a été retenue pour les aides non surfaciques !
De plus, le « dialogue » qui sera mis en place n’aura pour interlocuteurs que les régions, pour l’instant il n’est pas envisagé de consulter les agents ni leurs représentants.
Sans doute Édouard Philippe ne juge-t-il pas nécessaire de consulter les principaux intéressés sur les modalités de transfert de 400 ETP… Sachant qu’ils seront très largement contre, sur le fond et sur la forme !