Je vous écris depuis l’arène

« Après les Jeux, le feu… »

Macron 1er, autocrate proclamé, nous a fait passer un bel été…

La dissolution de l’Assemblée nationale nous a plongé dans une période d’incertitudes et a permis à l’extrême-droite française de faire une entrée fracassante dans l’hémicycle, autorisant les chantres du RN, fondé entre autres par un ancien Waffen SS, de siéger en nombre au parlement. Dont acte.

Suite à cet « épisode fâcheux », nous avons navigué à vue, pendant deux mois, sans gouvernement officiel, avec des ministres démissionnaires qui ne se sont pas privés, néanmoins, de nous pondre un budget et une cure d’austérité pour les mois à venir. Dont acte.

Il nous aura fallu attendre le 5 septembre 2024 pour que son « altesse sérénissime » nous « offre », sur un plateau, le nom du nouveau premier sinistre, Michel Barnier. Belle leçon de démocratie, puisque ce politique est issu des Républicains, lesquels ne constituent que le quatrième groupe politique représenté à l’Assemblée. Le message est clair : rejet du choix d’une majorité des Français.e.s (le NFP arrive quand même en tête) et campagne de charme à destination de la droite et de l’extrême-droite. Dont acte.

Avec un tel chef de gouvernement, ex-ministre chiraquien puis sarkozyste, et ex-très-libéral-commissaire européen au marché intérieur, nos maigres espoirs d’abrogation des récentes régressions sociales s’envolent !

Nous allons éviter l’inventaire à la Prévert, mais l’empereur pyromane qui règne sur le pays vient encore de nous faire une belle démonstration de tout le mépris qu’il a pour la plèbe. Les coups bas s’enchaînent, l’histoire se répète.

À SUD Rural Territoires, nous n’arrivons pas à courber l’échine devant le maître et ses vassaux. Nous croyons en la force du collectif pour s’opposer à ces dérives politiques ainsi qu’à ces dénis démocratiques, dangereux pour nos droits, nos libertés et notre avenir. La lutte des classes demeure une réalité, notre organisation syndicale reste une solution pour faire front.

Un seul mot d’ordre : Résistance !

Et pour commencer, grève générale le 1er octobre !

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